Illustrations


Highslide JS - Vue général de l'Abbaye 1
Highslide JS - Musée de l'Abbaye 2
Highslide JS - Appolinaire 3 Highslide JS - Paul Deranne 4
Highslide JS - Musée du circuit 5

Vue générale du site de l'Abbaye


                                                                                          Site du Centre Stavelotain d'Archéologie

Visite commentée au sein du Centre d'Interprétation de la Principauté de Stavelot-Malmedy


Musée de la Principauté Stavelot-Malmedy

Portrait de Guillaume Apollinaire


Musée Apollinaire                                                       Site officiel

Pol Deranne, directeur des VTS


Vacances Théâtre Stavelot

Le musée du Circuit de Spa-Francorchamps : la Formule 1, mais aussi les épopées des 24 heures motos et voitures, prennent ici une nouvelle dimension


Musée du Circuit de Spa-Francorchamps

Festival Musical de Stavelot

membre du Festival de Wallonie

Présentation

( Raymond MICHAavril 2006 )

AVANT-PROPOS

Les fréquentes références qui seront faites, en ces quelques pages, à ce qui a trait au passé de Stavelot, font apparaître jusqu'à quel point ce passé reste indissolublement lié à la vie culturelle et à l'activité artistique qui animent aujourd'hui la vieille cité abbatiale. Aussi, avant d'aborder ici un des aspects de cette activité, n'est-il pas inutile de faire une très brève allusion à

    l'histoire de la principauté :

C'est vers la moitié du VIIème siècle que Remacle, moine bénédictin venu d'Aquitaine, érigea le monastère de Stavelot - Malmedy pour y établir les lieux de recueillement et de prière d'où s'épanouirait, par la suite, son oeuvre d'évangélisation. Une charte de Sigebert III, roi des Francs, fait mention de Stavelot et de Malmedy à propos de la ratification, aux environs de l'an 648, de la fondation des deux abbayes. Stavelot allait devenir, pendant plus de onze siècles, le siège d'une très intense activité spirituelle, scientifique et artistique dont le rayonnement devait atteindre des dimensions extraordinaires.
Malgré les nombreux sévices que l'abbaye eut à subir, ce n'est qu'en 1794 que les troubles révolutionnaires mirent un terme définitif à cette grande période monastique. Si l'on conserve, de celle-ci, une bonne partie des constructions abbatiales ainsi que d'inestimables trésors religieux, dont la célèbre châsse de saint Remacle que l'on peut admirer à l'église Saint-Sébastien, et le remarquable buste de saint Poppon, on déplore - et combien amèrement ! - la disparition de la grande basilique romane qui, comme l'écrit Monsieur William Legrand, prenait place "parmi les grandes églises du pays mosan, construites aux Xe et XIe siècles".    Logo illustration à voir1

Voir aussi le site du C.S.A. (Centre Stavelotain d'Archéologie), où de nombreux documents sont consultables.

Il y a lieu, par contre, de se réjouir des efforts consacrés, depuis quelque temps, à la remise en valeur des vénérables bâtiments. Grâce à des restaurations judicieuses et à d'utiles aménagements, l'abbaye héberge à présent, et dans les conditions les plus heureuses, plusieurs initiatives d'ordre culturel et notamment le superbe Centre d'Interprétation de la Principauté de Stavelot - Malmedy .  Logo illustration à voir 2  De plus, on doit faire état des services inappréciables que rendent le Grand Réfectoire des Moines, la salle François-Prume, le cloître, les vastes caves ainsi que les divers lieux spécialement conditionnés pour l'usage auquel on les destine.

Ainsi, dans les locaux récemment rafraîchis, un musée ouvert à l'étage par Les Amis de Guillaume Apollinaire  Logo illustration à voir 3 , fait découvrir et admirer d'émouvants souvenirs du poète, dont on sait la « saison stavelotaine ». Les caves, aussi caractéristiques que spacieuses, se font, en juillet, le sympathique rendez-vous du public attiré par les spectacles présentés, pendant près de quinze jours, par Vacances-Théâtre  Logo illustration à voir 4  . Mais les caves abritent aussi le Musée du Circuit de Spa-Francorchamps  Logo illustration à voir 5 . Dans l'aile centrale ont été inaugurées les fort belles installations de la Bibliothèque Communale qui partage le premier étage avec le Centre culturel aux activités aussi nombreuses que dynamiques. Quant aux manifestations de plein air et, notamment, les annuelles réjouissances du Laetare, elles trouvent, autour de la fontaine de la très belle Place Saint-Remacle comme au milieu des illuminations de l'Abbaye, les cadres où s'intègre idéalement leur aspect folklorique.

Si l'on ajoute aux diverses activités évoquées ici, celles qui relèvent de la musique et dont il sera plus particulièrement traité dans le présent exposé, on constatera que notre ancienne abbaye redevient, de manière de plus en plus péremptoire, le centre d'un rayonnement culturel qui s'élargit à la faveur d'un effort général, et notamment celui de la Région wallonne aussi généreuse qu'efficace. Il ne faut donc pas s'étonner si la cité des Princes-Abbés connaît aujourd'hui un renom déjà fort enviable en tant que centre d'art, de folklore, de tourisme. Car, aux plaisirs du coeur et de l'esprit s'ajoute, chez nous, la jouissance de richesses naturelles qui, pour le bien de nos destinées, eurent naguère l'heur de séduire saint Remacle.